Sacre de Dieu | Libre

Dim 27 Déc - 15:12

FORCE 14 AGILITÉ 13 ENDURANCE 15

Dans cet endroit dépéris, les pattes de Nietzsche semble être des tambours. Une résonance qui semble amuser mon héros. A petit pas, il marche et observe. Le lieu, uniquement accessible par une maigre trappe est désert, comme le pensait le mâle. Il renifla bruyamment. Les terres de cet endroit semblaient immenses. Il avait quelque peu exploré ce qui semblait être les terres du nord, les terres de l'est et maintenant les terres de l'ouest. Sans oublier les territoires de meutes qu'il n'avait osé approcher pour le moment, étant bien trop faible pour gagner une quelconque attaque. Alors qu'il commença à tourner les talons, se rendant compte que ce lieu ne lui apportait rien à lui, un loup ; une odeur d'un autre spécimen se fit sentir. Nietzsche griffa le sol pour faire comprendre à l'inconnu qu'il le sentait, et savait que quelqu'un était là. Après, libre à lui de se montrer, et s'il ne le ferait pas, Nietzsche repartirait tout simplement.

Lun 18 Jan - 14:58

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F: 5 - A: 5 - E: 10

Je viens du Sud, des territoires vastes et inconnus que personne n'a jamais foulé. Des territoires immenses, vides de vie, complètement dénués d'une quelconque existence. Je viens de là où les légendes naissent, là où les héros demeurent. Si je suis un héros ? Pas le moins du monde. Je suis seulement le fils de deux loups dont bien peu connaissent les noms, et je suis celui que tous ont oublié. Déjà depuis mon enfance, mon nom a été plongé dans les abîmes de leurs mémoires. Je ne suis qu'un souvenir, le fantôme d'une vie passée. Ce que je fais ici, en chair et en os quand mon âme n'est plus que le rappel de quelques souvenirs heureux ? Eh bien, la mort n'a toujours pas décidé de me prendre. Ou je l'ai empêché de le faire, nul ne sait. Je ne raconte pas mon histoire. Je ne l'ai pas fait la première fois, je ne le ferais pas davantage aujourd'hui alors que mes pattes me portent une seconde fois sur les terres qui m'ont vu naître. Je suis le chanteur du crépuscule, et l'astre se meurt derrière le gris du ciel en ces temps sombres. Je m'avance par les terres de l'Ouest, sachant pertinemment que roder autour des territoires Esobek ne me sera qu'un bénéfice. Je reste un fils de Sekmet, si un ennemi me reconnait, je risquerais bêtement ma vie pour des lâches et des incapables. Je trottine d'un pas léger, la neige effleurant mes pattes et volant contre mes flancs tandis que je foule à peine le sol immaculé. Quand, là-bas à bonne distance, je le vois. Un loup d'argent, dont l'épais manteau pourrait presque se confondre avec l'univers devenu blanc de neige. Il gratte le sol, et loin de moi est l'idée de me cacher. Alors je m'avance jusqu'à lui en humant les effluves qui émanent de mon étrange acolyte, puis je m'arrête à bonne distance en gardant toutes mes précautions. Nul doute que je serais prêt à en découdre si il s'avère être hostile. Je ne suis qu'un jeune mâle, mais je suis un guerrier. J'ai failli être élevé pour ça. Comme un vieux réflexe, je commence par me demander ce qu'il fiche si près des terres de ma meute natale. Puis je me souviens qu'ils ne sont rien pour moi, si ce n'est un objectif à atteindre. Alors, je me détends et je l'observe quelques secondes en silence.

- Tu cherches quelque chose ?

Me présenter ? Et quoi encore ? M'excuser dans le cas où je pourrais le déranger ? Bien sûr, c'est tout à fait mon genre ... Non, je préfère l'observer au risque de lui faire croire que je le toise. Je préfère prendre l'initiative d'être l'emmerdeur plutôt que l'emmerdé.

HRP:

A-Delta ©

Sam 23 Jan - 12:40

FORCE 14 AGILITÉ 13 ENDURANCE 15

De la tranquillité pensa-t-il soudainement dans un grognement sourd à la question de l’ébène.

Nietzsche fixait le loup aux yeux émeraudes. Le tableau qui nous fut offert était particulièrement étrange. De carrures semblables, les deux mâles se faisaient face. Tout deux possédaient une grande carrure, des membres fins, mais dont de simple mouvement pouvait laisser deviner une certaine puissance. On pouvait même remarquer la morphologie semblable des deux bêtes au niveau des pattes : forte et rigide, preuve d'une bonne endurance et surtout de longues heures de marche. Pour une fois le gris déduisit que son adversaire était un solitaire par pour son odeur, mais pour cette particularité, que lui même arborait. Seul leur couleur les opposés. Face au marcheur argent aux yeux terres, se prônait le solitaire noire aux yeux teintés.
L'argent ne se mit pas sur la défensive car il se savait légèrement plus fort que l'ébène. Nietzsche se dit que cela devait être la cause de la neige ou de tout simplement du jeune âge de l'inconnu qu'on pouvait apercevoir sur ses traits encore juvéniles au niveau de sa gueule.

Malgré leur ressemblance, le gris ne semblait pas avoir le même caractère que l'ébène. Nietzsche en avait rien à foutre de ce que faisait les autres, et tout particulièrement à propos des simples loups de passage qu'on croisait par hasard. La neige commençait à s'agglutiner sur le corps noire, le vieillissant, tandis que la pureté de la neige le rendait lui, encore plus merveilleux. Nietzsche n’était pas du genre à mépriser les loups, il trouvait cela puéril et d'aucune utilité. Alors le marcheur trouva cela dommage de laisser le noir sur sa faim et finit par dire, plus d'amusement qu'autre chose.

« Des chiens. »

Sourire ~~colgate~~.

HRP:

Sam 23 Jan - 21:47

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F: 5 - A: 5 - E: 10

Des chiens. Voilà ce que l'immaculé cherche là, dans la neige, la truffe blanchie par le manteau de l'hiver. Voilà ce que cherche le mâle adulte à l'allure si semblable à la mienne, ce solitaire marcheur des temps, ce vagabond découvreur du monde. Le poitrail bombé par réflexe, la tête haute, je l'observe en silence. Suis-je réellement intéressé par ce qu'il peut bien avoir à raconter ? Probablement pas. Suis-je réellement intrigué par sa présence ou la raison de sa truffe plongée dans le sol froid et meuble ? Pas davantage. Alors pourquoi lui parler ? Peut-être pour tuer un peu plus ce temps qui me sépare de mon objectif ultime. Peut-être pour occuper un peu une journée terne qui en suit de bien trop nombreuses avant elle. Peut-être ne suis-je qu'un gosse qui s'ennuie, et peut-être n'est-il qu'une raison minime de ne plus m'ennuyer le temps d'une simple et courte rencontre.

- Si tu veux mourir, fais-le au moins avec dignité. Et si tu ne cherches qu'à te battre, pourquoi ne pas t'entraîner et entraîner l'un des tiens ?

Oui, un loup parmi tous les autres. N'importe lequel de ses semblables pourrait faire l'affaire, plutôt que de donner aux chiens une autre occasion de s'entraîner à nous traquer et nous abattre. N'importe qui plutôt que d'offrir à ces bâtard l'opportunité d'abattre un autre loup après les milliers qu'ils ont déjà lâchement abattus avant lui. N'importe lequel, et surtout moi avant tous les autres. Si cet individu veut en découdre, autant qu'il me serve, maintenant que je suis là, et autant qu'il m'aide malgré lui à avancer fans ma quête. Autant qu'il devienne, sans le savoir, l'un de ceux qui joueront un rôle même infime dans mon ascension vers la victoire. Parce qu'un jour, il apprendra mon nom de parfaits inconnus. Et un jour, peut-être se souviendra-t-il du nom de ce jeune mâle qui aura banalement croisé son chemin, et qui en fait n'était autre que le chanteur du crépuscule dont, bientôt, tout le monde connaîtra le nom.

A-Delta ©

Dim 24 Jan - 14:16

FORCE 14 AGILITÉ 13 ENDURANCE 15

L'ange souleva son sourcil devant la réflexion de l'animal. Des chiens ? Se battre avec ? Nietzsche n'y avait jamais pensé. Disons que le gris était plus du genre.... pacifique ?

« La faucheuse vient tellement de fois caresser ma peau que je ne prendrai pas la peine de me déplacer pour tomber. »

En effet, le physique du gris pouvait le montrer. Son pelage était impure, morcelé par différente griffure. Malgré son poil épais, une certaine maigreur pouvait se lire sur ses traits. L'étranger ne semblait toujours pas adapté à ce nouvel environnement.
Devant la remarque de l'étranger, Nietzsche entama une marche lente autour du noir. La violence pour évoluer ? Le gris préférait s'améliorer autrement. A vrai dire il ne s'est jamais dis qu'il allait augmenter ses performances. La vie le forgeait et cela lui suffisait.

« Qu'est-ce qui vous fait dire que vous êtes l'un des miens ? »

Bien évident l'interrogation de l'ébène était purement amical, pour lui montrer que Nietzsche n'était pas en situation de danger avec lui. Le gris ne savait pas s'il attendait une réponse du noir car le but était surtout de faire comprendre que Nietzsche voulait garder une certaine distance avec ce loup. En effet, malheureusement pour son adversaire aux yeux émeraudes, le marcheur était plutôt méfiant envers les loups de ces terres. Nietzsche n'avait aucune envie de s'entraîner avec un loup qui pourrait devenir un danger potentiel pour sa survie. Puis après un simple tour, l'animal de couleur pierre se posa face à l'inconnu, son éternel sourire retroussant ses babines.

« Les chiens sont bien plus utiles que vous avez l'air de l'imaginer, inconnu. »

Dim 24 Jan - 18:34

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F: 5 - A: 5 - E: 10

Voilà que monsieur l'argenté me sert des paroles pleines de philosophie auxquelles je ne comprends strictement rien. Il se prend des galipettes avec la mort, c'est ça ? Ou elle s'amuse à le frôler régulièrement ? Pas certain d'avoir saisi le sens profond de ses réflexions, je reste plutôt silencieux, à l'observer comme s'il était une créature étrange dans un monde bien banal. Je guette le moindre de ses mouvements comme s'il pouvait être un danger potentiel, alors que je vois bien qu'il n'est pas offensif et pas plus dangereux qu'un louveteau nouveau né. Ce gars-là n'a rien d'un combattant, ce n'est qu'un solitaire parmi tous les autres. Une ombre parmi les ombres, une silhouette dont on ne se rappelle jamais après l'avoir vue, et qu'il faut avoir croisé des dizaines de fois avant de se dire que oui, nos chemins se sont peut-être déjà croisés par le passé. Je soupire, inspire profondément, déjà prêt à m'en aller d'où je suis arrivé.

- Qu'est-ce qui vous fait dire que vous êtes l'un des miens ?

- Ah parce que t'es un chat ? Désolé, j'avais pas fais gaffe aux détails.

Autant d'arrogance que de défi dans ma voix, et pourtant l'autre ne bronche pas. Pas si drôle que ça, le solitaire. Le voilà qui me tourne autour, et je bande mes muscles par méfiance. Cherche-t-il mes faiblesses ? Il sera vite déçu, je suis un jeune mâle en parfaite santé. Je tourne avec lui, analysant ses mouvements, surveillant ses déplacements comme autant d'ennemis rôdeurs. Et lorsqu'il s'assied, je me pose la question de savoir pourquoi il a fait ça, et pourquoi il est maintenant là face à moi, sans avoir l'air de vouloir attaquer le premier. Attend-t-il de moi que je le fasse ? Décidément il est bien difficile à suivre, celui-là.

- Les chiens sont bien plus utiles que vous avez l'air de l'imaginer, inconnu.

Je lui lance un regard intéressé, ne bougeant pas d'une patte.

- Utiles ? Pour se faire les crocs ?

Et puis quoi encore ? Donner de l'importance à ces salopards de canidés ? Non mais pour qui il me prend, celui-là ? Et pour qui il se prend ?

A-Delta ©

Dim 24 Jan - 18:53

Jauges:

Sacre de Dieu.Feat Isildür & Nietzsche

Astral s'ébroua. De la neige sur le museau n'était jamais très agréable. Il cherchait depuis un moment de quoi remplir sa tanière de guérisseur, mais pour le moment rien à signaler, ce qui paraissant véritablement désespérant. C'est comme si tout ce qui aurait pu paraître intéressant avait disparu pour ne laisser place qu'à un lourd manteau neigeux.
Il y avait de quoi désespérer. En plus, le garde-manger de sa meute ne se remplissait pas si bien que ça, et il n'était pas en mesure de les aider plus que ça.

Dans un soupir, le guérisseur esobek s'arrêta aux abords de la ville en ruine. Peut-être qu'ici, quelque chose pourrait l'intéresser. Mais au lieu de trouver un objet ou un cadavre utile à lui-même ou à sa famille, une odeur lupine vint titiller son odorat, aiguisant sa curiosité.
Certes, le loup était avant tout un sage, mais cela ne l'empêchait pas d'avoir une curiosité parfois mal placée. Quoiqu'il en soit, il suivit l'odeur à la trace avant de s'arrêter en bas de l'escalier de la crypte de l'église. Après tout, si ça se trouve il y avait ici un loup blessé à qui il pourrait porter assistance. Et obtenir quelque chose ne échange. Et oui, pendant ses temps rudes, le gris ne pouvait pas se permettre de ne pas faire payer ses services aux loups non-esobeks.

Astral avança son museau et une autre odeur vint se mélanger à la première. Il plissa imperceptiblement des yeux et s'avança avant de s'arrêter face à un spectacle bien étrange. Deux loups qui se tournaient autour, tous sens à l'affût et parlant presque à voix basse. Etait-ce là une parade amoureuse? Le guérisseur n'avait pas beaucoup de savoir à ce niveau là, après tout, lui et Plume n'avait pas été élevé avec ce savoir, et lui-même ne l'avait pas particulièrement acquit au cours du temps.
Enfin, c'était deux mâles à l'odeur, alors l'ancien combattant doutait qu'ils tentent de s'accoupler. A moins d'être véritablement stupide. Enfin.
Sa présence avait certainement dû être remarqué. Alors, par soucis de courtoisie, l'esobek s'avança d'un pas, et d'un seul.

-Hum, j'ai senti une odeur lupine et ait cru qu'il y avait ici un animal blessé.

Bien piètre excuses pour celui qui venait d’interrompre une parade amoureuse. Enfin, c'est ce qu'il croyait.

Dim 24 Jan - 19:44

Spoiler:

FORCE 94

AGILITÉ 86

ENDURANCE 86

Sacre de Dieu

I don't know you, you don't know me. Nothing is true, nothing is real.

Ce n’était, depuis longtemps, plus un secret que Koschei appréciait particulièrement la Ville en Ruines, aussi n’était-ce pas surprenant de le voir se mouvoir entre les bâtiments de béton, fouinant un peu partout à la recherche d’un quelconque objet d’intérêt, que cela soit une carcasse d’animal mort ou une babiole humaine remplie d’histoire. Mais aujourd’hui ce fut quelque chose de totalement différent et inattendu qu’il trouva dans les Ruines : une vieille odeur familière, qui n’avait pas titillé ses narines depuis bien longtemps, et le Leader se surprit à sourire quand il l’identifia. Isildür, le jeune loup admirateur des humains, avec qui Koschei aurait aimé faire plus ample connaissance, avant que le loup aux yeux d’émeraude ne disparaisse du jour au lendemain. Koschei l’avait cru mort mais, visiblement, dans ce monde, les morts ne le restent pas très longtemps.

L’odeur le mena à l’entrée de la Crypte de l’Église, où il vit se faufiler un mâle à l’odeur Esobek, et il remarqua également qu’une autre odeur Solitaire inconnue flottait dans l’air. Qu’y avait-il donc de si intéressant dans la Crypte pour attirer une telle foule ? Koschei allait bientôt le savoir. Il s’engouffra dans l’obscurité et trouva les trois autres loups ensemble, Isildür au centre de la pièce avec un mâle argenté qui lui tournait autour, tandis que l’Esobek se tenait dans un coin avec un air embarrassé.

Koschei ignora complètement celui-ci, ne lui adressant même pas un regard, et s’avança vers Isildür avec un large sourire aux lèvres :

“Isildür ! Serais-tu donc un fantôme ? Tu as disparu pendant si longtemps ...”

Le Leader détailla le jeune mâle. Il avait grandi et perdu son odeur de Sekmet, mais ses yeux émeraude brillaient toujours du même feu. Koschei avait hâte de savoir tout des épopées du nouveau Solitaire, et surtout de lui raconter tout ce qu’il s’était passé depuis son départ, de la fondation des Mercenaires à la guerre ... Mais pas maintenant, pas sous les yeux de ces deux inconnus, surtout qu’Isildür semblait méfiant de l’argenté qui lui tournait autour. Koschei désigna d’ailleurs les deux loups d’un signe de tête, avant de continuer :

“Tu attires la foule, dis donc.”

Sa voix résonna dans la Crypte quand il se détourna d’Isildür pour se consacrer au reste de l’audience :

“J’en oublie mes manières, permettez moi de me présenter : je suis Koschei, Sacre de Dieu, Leader des Mercenaires, vous devez avoir entendu parler de moi ... A moins d’avoir vécu sous un rocher pendant tout ce temps.

Code

N3m0

Dim 24 Jan - 21:19

FORCE 14 AGILITÉ 13 ENDURANCE 15

Tandis que le gris voulut ouvrir la gueule pour répondre au noir, voilà qu'un nouveau loup arriva. Son parfum laissait clairement sentir que c'était un loup de meute, un Esobek. C'était d'ailleurs la seul odeur de meute que Nietzsche savait identifier. Il ne semblait pas méchant, au contraire. On pourrait même croire qu'il tentait de titiller la charité de nos cœurs. Nietzsche le salua d'un revers de tête, mais se doutait que l'ébène n'allait pas réagir comme lui. Mais il ne fallu pas attendre longtemps pour qu'un nouveau loup pointe le bout de sa gueule. Un lupin noir aux yeux ors, plus petit que les autres. Le nouveau jeta à peine un regard à l'Esobek et à Nietzsche, mais se dirigea automatique vers le premier loup que l'argenté avait rencontré. Ce dernier se prénommait donc Isildür. Nietzsche eut une pensée pour l'Esobek, actuellement entouré de trois solitaires.

A la seconde remarque du dernier arrivé, Nietzsche eut un ricanement léger. Il ne prit même pas la peine de faire remarquer que c'était Isildür qui était venue à lui et non le contraire. Il n'y pensait même pas à cet instant. Le marcheur se disait juste qu'il aurait mieux fallu qu'il réponde réellement par « de La tranquillité » à la premier question du premier lupin qu'il avait aperçue aujourd'hui.

Mais le pire fut la suite.

Nietzsche ne sut vraiment trop comment réagir devant la modestie de « Koshei ». Devait-il lui avouer qu'il n'avait jamais entendu parler du fameux Leader et qu'il se contrefichait des mercenaires? Devait-il lui demander pourquoi s'était-il auto-proclamé Sacre de Dieu ? (En effet Nietzsche ignorait totalement les nom de Lunes) Fallait-il rire ?
L'étranger hésita même à faire une révérence, mais la moquerie n'était pas son genre. De plus, il valait mieux ne pas se mettre deux loups à dos, car les deux lupins noirs semblaient se connaître.

« Je n'ai pas vécu sous un rocher, mais un rocher n'a pas la superficie d'un cailloux. »

C'était une manière de faire comprendre à l'humble loup qu'on ne lui avait absolument jamais parler de lui tout en adoucissant la chose en expliquant qu'il n'était pas d'ici.

Le loup aux regard terres huma l'air. Il espérait que ce qu'il cherchait n'avait pas disparu et n'était pas trop loin. Pourtant, il attendit de voir la réaction des autres loups face aux nouveaux arrivants avant de prendre une quelconque initiative, en restant tout de même aux aguets.

HRP:

Dim 24 Jan - 22:47

One more new beginning

F: 5 - A: 5 - E: 10

D'abord une colère instinctive pour le nouvel arrivant. Je montre les dents et gronde en sourdine, le fixant de mon regard d'émeraude. Une saloperie d'Esobek, un être misérable qu'il serait préférable d'exterminer. Puis le souvenir de ma condition : je suis un loup solitaire, à présent. Je n'ai plus rien contre les Esobek, et peut-être même pourraient-ils devenir mes alliés contre les salauds qui m'ont vu naître et ont fait de ma vie une bien piètre préoccupation. Alors mes babines retombent sur mes crocs puissants, et je lance un regard plissé vers le nouvel arrivant. S'il croit que je vais gober ses paroles, il se trompe de loup. Qu'il esquive un mouvement de travers, et je serais le premier à attaquer. Le premier à mordre.

- Isildür ! Serais-tu donc un fantôme ? Tu as disparu pendant si longtemps ...

Je me retourne vivement pour fixer dans la pénombre, la silhouette sombre du troisième loup présent. Qui est ce type, encore ? Un second inconnu qui s'immisce dans des affaires privées ? Et si j'avais souhaité être seul avec l'argenté, hm ? Bande d'idiots. Mais plutôt que de me montrer hostile, j'affiche une mine interloquée. Tout de même, ce gars-là connait mon nom. L'ai-je connu ? Si tel est le cas, je ne me souviens plus. Des yeux d'or, un pelage aussi sombre que le mien ...

- ... je suis Koschei, Sacre de Dieu, Leader des Mercenaires ...

Je n'écoute pas la suite, trop occupé à replacer les mots et les souvenirs dans ma tête. Oui, cet adulte sombre qui surplombait un tas d'objets humains sans les craindre. Ce même loup qui m'a appris être trop curieux pour avoir peur. Il me semble l'avoir apprécié, à l'époque. Leader, aujourd'hui ? Alors que l'argenté répond par une autre phrase énigmatique, je m'avance en direction de l'ébène, intrigué pour ma part.

- Qui sont les mercenaires ?

J'ai dû manquer pas mal de chose, pour qu'un loup tel que Koschei devienne Alpha d'une quelconque meute. Reste à savoir ce que j'ai loupé d'autre.

A-Delta ©

Dim 31 Jan - 17:41

Jauges:

Sacre de Dieu.Feat Isildür & Nietzsche & Koschei & Delta

Des grognements, et un signe de tête. A choisir entre les deux, Astral avait déjà deviné de quel côté il serait. Oui, car même étant totalement étranger aux circonstances, il avait néanmoins deviné que les deux loups n'étaient pas en pleine parade amoureuse. Encore heureux qu'il s'en rende compte maintenant.
L'apparition d'un troisième loup fit sursauter l'esobek, qui se retourna assez rapidement poru découvrir un petit loup noir. Celui-ci semblait connaître l'autre brun au centre de la pièce.

Le guérisseur avait appris à reconnaître les expressions et les regards. Si le nouvel arrivant semblait savoir de quoi il parlait, le dénommé Isildür ne faisait que mentir du regard.

-J’en oublie mes manières, permettez moi de me présenter : je suis Koschei, Sacre de Dieu, Leader des Mercenaires, vous devez avoir entendu parler de moi ... A moins d’avoir vécu sous un rocher pendant tout ce temps.

Ah, c'était lui. Il entendit vaguement l'argenté répondre par des paroles philosophiques, alors qu'Isildür ne semblait s'intéresser qu'à la partie 'mercenaire'. C'était certainement à lui d'interrompre la conversation, et il se décida à dévisager Koschei, répondant du tac au tac.

-Je suis Astral, Mélodie des Mondes et guérisseur esobek. Et je dois t'avouer que je t'imaginais plus grand.

Le vert avait lâché cette remarque sans une ombre de sarcasme. Ce n'était qu'une traduction de sa pensée directe, il ne songeait pas un instant que cela puisse déranger qui que ce soit. Après ça, il retourna sa large tête grise vers le centre de la pièce et braqua son regard vairon sur le loup argenté dont il ne connaissait pas le nom, mais qui lui paraissait quand même plus sympathique que les deux autres. Astral n'aimait pas franchement la vantardise.

-Je ne sais pas si vous comptez vous battre ou quoi, mais si c'est le cas je vais patienter un peu ici alors. Dit-il, par simple soucis d'altruisme.

Spoiler:

Dim 31 Jan - 17:57

Jauges:

Sacre de DieuFeat Isildür & Nietzsche & Koschei & Astral

C'est au trot que la louve s'arrêta au bord de la crypte de l'église, dans la ville en ruine. A la base, elle passait faire des recherches de nourriture pour nourrir sa rouquine, et éventuellement Manithil, mais une odeur de rassemblement masculin avait éveillé sa curiosité.
Sans attendre, elle descendit rapidement dans le sous-sol, se retrouvant juste derrière un loup qu'elle avait déjà rencontré auparavant, se proclament encore une fois leader des mercenaires, avec cette modestie digne d'une princesse de six ans pourris gâté.

Alors il va sans dire que la remarque du seul loup appartenant à une meute la fit doucement sourire, bien qu'elle se retint de bouffer un peu plus bruyamment.
Les autres ne semblaient pas avoir remarqué sa présence, après tout, elle n'était qu'ombre parmi les ombres. Difficile à apercevoir, impossible à capturer. Néanmoins, la scène lui paraissait amusante, et cela faisait un moment que la démone n'avait plus rit.
Alors elle consentit à s'avancer, passant près de Koschei en l'ignorant totalement pour aller se poster non loin de l'esobek. Celui-ci eut un mouvement de recul, mais se ravisa en la suivant de son regard vairon, intrigué. Ce n'était pas tous les jours qu'on voyait une femelle se joindre à une partie de grognement viril.
Cet ironie.

La démone se posta là, dévisageant le loup argenté au centre de la pièce, ignorant totalement le brun. Lui non plus ne semblait pas originaire de ces terres, elle se demandait s'il ne pouvait pas connaître des membres de son ancienne meute. Mais Delta écarta rapidement cette idée, après tout, le passé était enterré à présent. Autant se concentrer sur le présent et sur cette amusante scène.

Dim 7 Fév - 13:07

FORCE 94

AGILITÉ 86

ENDURANCE 86

Sacre de Dieu

I don't know you, you don't know me. Nothing is true, nothing is real.

L’oreille de Koschei s’agita alors qu’il entendit un fin ricanement provenant du loup argenté. Il se retourna immédiatement vers lui, sourcils froncés. Qu’est-ce que cet inconnu trouvait donc de si drôle ? Puis celui-ci se mit à déblatérer des paroles avec un air faussement philosophique et franchement imbu de lui-même :

“Je n'ai pas vécu sous un rocher, mais un rocher n'a pas la superficie d'un cailloux.”

L’expression de Koschei se transforma en une mine interloquée alors qu’il laissa sortir un “huh” interrogatif. Que diable entendait-il par là ? Ses paroles étaient-elles même censées avoir un sens ? Il devait être fou, sans nul doute, ce qui expliquerait pourquoi il riait sans raison. Tout étant que la voix d’Isildür monta derrière le Mercenaire, ce qui mit fin à toutes ses interrogations, et celui-ci se retourna donc vers le jeune (plus si jeune en fait) Solitaire.

“Qui sont les mercenaires ?”

Koschei haussa un sourcil, plus surpris qu’en colère. Pendant tout ce temps qu’Isildür avait disparu, il était donc parti loin d’ici, sur des terres libres de l’influence des Mercenaires. Il devait avoir un tas de choses à raconter, et c’en était de même pour Koschei. Le leader s’apprêtait à réponde à Isildür, à lui expliquer en long et en large ce qu’étaient les Mercenaires, comment ils étaient nés, et comment Koschei s’était hissé à leur sommet, mais l’Esobek décida de le couper dans son élan :

“Je suis Astral, Mélodie des Mondes et guérisseur Esobek. Et je dois t'avouer que je t'imaginais plus grand.”

Le loup noir se retourna vivement vers l’Esobek, crocs à découvert, mais se ravisa quand il réalisa que sa réaction était franchement exagérée et rangea ses armes avec un sifflement irrité. Le dénommé Astral n’affichait après tout pas d’antagonisme ni d’air sarcastique et devait simplement être un simple d’esprit qui n’avait pas appris quand il devait la fermer.

“Je ne sais pas si vous comptez vous battre ou quoi, mais si c'est le cas je vais patienter un peu ici alors.”

Koschei ne perdit pas de temps pour lui répondre :

“C’est ça, reste dans ton coin et ne m’interromps plus, sinon c’est toi qui sera petit une fois que je t’aurai coupé les pattes.”

Mais voilà qu’une odeur connue entra dans la pièce : celle de la Démone qu’il avait croisé dans les tranchées et qui venait de se poser à côté du Guérisseur, totalement à l’aise et sans signe de peur. Etait-elle venue le voir lui ? Il la salua d’un signe de tête avec un sourire.

“Démone, quel plaisir de te revoir.”

Il se retourna vers Isildür, n’ayant pas oublié que celui-ci lui avait posé une question :

“Les Mercenaires sont un groupe de loups Solitaires qui exécutent des contrats contre un paiement. Nous sommes une force qui n’est loyale qu’au plus offrant, capable de mener à bien maintes tâches.”

Mer 10 Fév - 21:39

FORCE 14 AGILITÉ 13 ENDURANCE 15

Le solitaire comprit aux expressions de ses partenaires que personne n'avait compris sa phrase. Pour Nietzsche, la construction de son intervention était totalement correct et parfaitement modeste, et ne parvint pas à comprendre les différentes grimaces que prônaient les différents loups qui l'entouraient. Il se dit tout simplement que les loups devaient parler différemment ici.

Pour combler le bouquet de canidé, une femelle se pointa au sein du groupe. Elle marcha, puis s'assit. Si Nietzsche n'avait pas trouvé ça totalement irrespectueux d'ouvrir une gueule béante face à cette scène, sa mâchoire serait sûrement tombé au raz du sol. L'argenté ne savait pas si la louve était totalement inconsciente. Nous étions en période de chaleur, et s'amusait à s'installer devant quatre loups mâles n'étaient pas la meilleure idée du siècle. De plus un conflit pouvait très vite éclaté si leur discussion avait été privé, et que l'inconnue désinvolte avait été mal venue. Mais elle ne semblait pas totalement aliéné, car Koschei la nomma, signe qu'il l'a connaissait déjà. Ainsi, elle s'appelle Démone.

Nietzsche ne comprenait plus trop la raison de cet attroupement. Tout simplement qu'il n'y en avait pas. Le hasard avait probablement réuni différent curieux. La symbiose qui s'était presque installé entre Isildür et Nietzsche s'évanouissait, lui qui avait faillie révéler une histoire qui aurait probablement bien intéressé l'ambitieux. Au moins, l'étranger découvrait ce qu'était être mercenaire. Le principe était assez ingénieux, apportant une alternative aux solitaires. Cette idée rejoignait l’idéologie de Nietzsche, normalement loup de meute. Un loup doit avoir des piliers pour assurer sa survie. Être solitaire n'est pas quelque chose de naturel. Tout les loups solitaires finissent par s'assembler, créant des groupes ou rejoignant des bases déjà fondés. Être solitaire n'est qu'un vision abstraite d'un loup qui ne veut pas accepter qu'il a besoin d'une unité pour vivre, ou qui ne s'en est pas encore rendu compte (du moins, la plupart du temps).

Le marcheur se rendit compte que tous les loups s'étaient présenté sauf lui. Ce qui était au début, pas du tout son projet, lui parut très utile : se faire connaître était une étape obligatoire de sa toile, même s'il n’appréciait guère l'idée. Alors il ouvrit sa gueule une nouvelle fois, espérant ne pas recevoir à nouveaux des regards ahuris comme s'il venait d'une autre planète (même si c'était ce qu'il ressentait).

« Je trouve votre système, vous les mercenaires, vraiment intéressant. » C'était sincère et un compliment, malgré que l'argenté n'avait guère apprécié la manière dont le chef avait parlé à Astral. Nietzsche savait faire la part des choses. « Mais cela montre une fois de plus la dépendance des loups à vivre en unité, qu'on s'amuse à appeler Solitaire. »

Nietzsche ne se rendait pas compte que cette phrase était très mal placé vu sa situation. Mais il parlait à Koschei juste d'égale à égale, exprimant son point de vue. Nietzsche eut un bref regard pour Isildür et Astral, mais une ignorance pour Démone, dont la présence semblait particulièrement inutile pour le gris. Mais il attendait de voir après tout.

Mais soudainement, un bruit sourd retentit dans l’atmosphère, comme si un objet était tombé du ciel. Le loup se retourna brusquement, et fixa le mur qui était derrière lui. L'objet semblait avoir atterri de l'autre côté du mur.

Spoiler:

Mer 17 Fév - 21:36

One more new beginning

F: 5 - A: 5 - E: 10

Un nabot hargneux. C'est que le loup d'ébène avait l'ait nettement plus impressionnant dans mon vague souvenir de lui, perché sur son tas de décombres de bipèdes. Là-haut il était bien plus imposant que maintenant, tous crocs dehors à menacer un loup plus grand que lui. Mais je n'esquisse pas le moindre mouvement et pas davantage de sourire. Je le laisse à ses menaces qu'il ne mène pas à exécution et j'observe l'autre au regard vairon qui semble attendre simplement que les choses se passent. Allons, barres-toi mon brave, si tu n'as rien à dire ou à faire. Ainsi, Monsieur ne souhaite pas se battre ? Quel peut bien être son intérêt dans le monde, s'il est inutile à ma progression ? Peu importe, je suppose. Voilà qu'une nouvelle arrivante fait son apparition, et je regrette aussitôt ma solitude montagnarde. Trop de monde pour bien peu de raisons, pour ne pas dire aucune. J'attire la foule on dirait. Je soupire et roule des yeux, agacé par tant de monde dans un lieu si exigu.

- Les Mercenaires sont un groupe de loups Solitaires qui exécutent des contrats contre un paiement. Nous sommes une force qui n’est loyale qu’au plus offrant, capable de mener à bien maintes tâches.

Distrait par la louve sombre, l'une de mes oreilles se tourne instinctivement vers Koschei pour l'écouter mon visage suit bientôt cette dernière. Je plonge mon regard d'émeraude dans le sien et je bois ses paroles comme s'il était un Saint, comme si j'étais toujours le louvard avide de notre première rencontre.

- Intéressant.

Non loin, c'est la même réponse qui sort de la gueule de mon premier acolyte, l'argenté incompréhensible.

- Mais cela montre une fois de plus la dépendance des loups à vivre en unité, qu'on s'amuse à appeler Solitaire.

Je lui lance un regard inquisiteur. Mais que Diable essaie-t-il encore de raconter, celui-là ? Bon je comprends bien le fond de ce qu'il dit, bien sûr. Je ne suis pas encore trop ahuri. Mais alors qu'est-ce qu'il peut gâcher en salive ! Je soupire, roule des yeux à nouveau. Dommage, c'est que je me serais presque amusé à l'écouter bavasser, si l'Univers n'avait pas décidé de se joindre à la partie. Lorsqu'un choc sourd retentit alentour, je dresse les oreilles dans la direction du potentiel danger et écoute attentivement, de longues secondes durant, intrigué. Et finalement, je hausse les épaules et me tourne de nouveau vers l'assemblée.

- Bon, trop d'monde pour moi.

J'amorce un demi-tour, mais je tourne une dernière fois la tête vers Koschei.

- Je pense qu'on s'reverra.

Un coup d'oeil vers l'argenté avant de partir, histoire de lui signifier qu'il est aussi concerné par mon hypothèse, et je m’éclipse des lieux sans saluer personne. Peu m'importe qu'ils me prennent pour un impoli ou un malotru, je me fiche pas mal de ce qu'ils peuvent penser de moi. Trop de monde tue le monde, je préfère rencontrer mes semblables chacun à leur tour, les réunions entre copains ne sont pas pour me plaire. En revanche déjà, cette histoire de mercenaires sans attaches me triture l'esprit. Il faudra que je retrouve rapidement la trace du noiraud.

HRP:

A-Delta

Ven 19 Fév - 14:22

Jauges:

Sacre de Dieu.Feat Isildür & Nietzsche & Koschei & Delta

Une louve inconnue se joint à la partie. Sans un mot, aucun, elle vient se plaçer aux côtés du guérisseur, un sourire intéressé et mystérieux sur le museau. Les oreilles bien droites, le gris pencha la tête. La demoiselle n'était pas désintéressante à regarder, mais était-elle seulement au courant qu'elle se trouvait au milieu d'un groupe de mâle en chaleur?

-C’est ça, reste dans ton coin et ne m’interromps plus, sinon c’est toi qui sera petit une fois que je t’aurai coupé les pattes.

Un grognement amusé, tirant vers le sarcasme jaillit comme un rire des entrailles du guérisseur. C'était amusant de se faire menacer par un nabot.
Le solitaire argent ne semblait pas trouver la remarque du petit noir drôle, contrairement à lui, mais se retint de faire le moindre commentaire alors que Koschei saluait "Démone" d'une voix mielleuse, pointée d'hypocrisie.

-Les Mercenaires sont un groupe de loups Solitaires qui exécutent des contrats contre un paiement. Nous sommes une force qui n’est loyale qu’au plus offrant, capable de mener à bien maintes tâches.

Répondit-il au solitaire noir. Celui, tout comme l'argent semblait intéressé. Mais un choc les coupa court dans leur discussion, et le noireau retourna à l'air libre. Claustrophobie? Ou juste asocial.
Le philosophe lâcha une phrase qui fit sourire en coin l'esobek. Là où l'objet était tombé, un grondement sembla monter, et les sens en alerte, Astral se redressa imperceptiblement, près à se défendre en cas d'attaque.

Ven 19 Fév - 15:36

Jauges:

Sacre de DieuFeat Isildür & Nietzsche & Koschei & Astral

La démone écouta Koschei parler de son groupe de mercenaire attentivement. Elle était là pour recueillir des informations plus qu'autre chose. L'esobek à côté de qui elle s'était arrêté ne semblait pas perturbé par sa présence, mais l'inconnu argenté la regardait avec des yeux ronds comme des billes. Quoi, il n'avait jamais vu de jolie louve dans sa vie? Quelle modestie vraiment.

-Démone, quel plaisir de te revoir

Un sourire fleurit sur son museau, alors que la voix mielleuse du noireau atteignait ses oreilles. Elle baissa la tête, en guise de salut et ajouta à voix haute.

-Un plaisir partagé très cher. C'est une réunion de famille, ou quelqu'un a-t-il l'intention de me divertir en se battant. Je m'ennuie voyez vous.

C'était incroyable comment son attitude pouvait changer par rapport aux circonstances.

-Je trouve votre système, vous les mercenaires, vraiment intéressant. Mais cela montre une fois de plus la dépendance des loups à vivre en unité, qu'on s'amuse à appeler Solitaire.

Amusé, la démone regarda l'échange sans un mot. C'est qu'il était intéressant celui-là, bien qu'il l'ignorait totalement depuis son entrée.
Derrière elle, un bruit sourd retentit, suivit d'un grognement. Elle ne fit pas attention à Isildür qui partait de la scène, les oreilles droites et tous les sens en avant, alors qu'à ses côtés le guérisseur faisait de même. Voilà qui risquait d'être fort intéressant.

-Je ne pense pas que la meilleure solution soit de demeurer ici.

Dim 21 Fév - 17:36

FORCE 94

AGILITÉ 86

ENDURANCE 86

Sacre de Dieu

I don't know you, you don't know me. Nothing is true, nothing is real.

“Un plaisir partagé très cher. C'est une réunion de famille, ou quelqu'un a-t-il l'intention de me divertir en se battant. Je m'ennuie voyez vous.”

Koschei entendit le ricanement du Guérisseur derrière lui et envoya un regard noir à celui-ci. Croyait-il vraiment pouvoir rivaliser avec lui s’ils en venaient aux crocs ? Si l’Esobek continuait comme ça, la Démone allait être contente et avoir sa bagarre tant attendue.

“Je trouve votre système, vous les mercenaires, vraiment intéressant. Mais cela montre une fois de plus la dépendance des loups à vivre en unité, qu'on s'amuse à appeler Solitaire.”

L’argenté, dont les paroles avaient du sens pour une fois, n’avait finalement pas tout à fait tord. Les Mercenaires pouvaient en effet être considérés comme une forme intermédiaire entre les “vrais” Solitaires et les loups de Meute, mais de là à dire que tous les loups ressentent le besoin de vivre en groupe ... Peut être. C’était une idée à creuser, du moins.

“Tu as des propos intéressants, Caillou, mais tâche de ne pas les répéter devant mes Mercenaires, ils risqueraient de mal le prendre.”

Certains Mercenaires abhorraient après tout la comparaison entre les Mercenaires et une Meute, trop attachés à leur statut de Solitaire, mais Koschei n’était pas de ceux-là, ce qui au final était bien normal puisqu’il caressait l’idée d’être un jour Alpha, mais chaque chose en son temps.

Isildür signifia alors son départ, prétextant que l’endroit commençait à devenir trop peuplé, ce que Koschei pouvait tout à fait comprendre, même si lui-même appréciait la foule -surtout quand la foule était centrée autour de lui. Il salua le Solitaire, qui exprima son sentiment que lui et Koschei allaient se revoir, d’un signe de tête.

“A la prochaine, Isildür.”

Mais voilà qu’à sa sortie un bruit retenti, qui n’avait visiblement rien à voir avec le loup noir, et fit sursauter l’assemblée, Caillou en premier qui se retourna vers le mur d’où le son provenait. Un grondement en monta et l’assemblée se mit en alerte, se demandant ce qui pouvait bien avoir fait ce bruit.

“Je ne pense pas que la meilleure solution soit de demeurer ici.”

Koschei haussa figurativement les épaules à ses paroles, plutôt détendu. Si les bruits l’avaient effrayé sur le coup, il avait vite rationalisé la situation.

“Nous n’allons pas laisser des bruits à travers un mur nous effrayer. Au pire s’il s’agit vraiment d’un animal sauvage, les choses deviendront nettement plus intéressantes ...”

Le Leader passa une langue sur ses crocs à la perspective d’un bon combat. Qui sait, peut-être est-ce un ours caché derrière le béton ...

Sam 12 Mar - 14:11

Dim 27 Mar - 0:22